LA COSMÉTIQUE, UN PROLONGEMENT DE LA COLONISATION ET DE L’ESCLAVAGE

LA COSMÉTIQUE, UN PROLONGEMENT DE LA COLONISATION ET DE L’ESCLAVAGE

J’ai toujours éprouvé une sainte horreur des parfuns, des produits cosmétiques en tout genre et de tout ce qui modifie l’apprarence au profit des gadgets synthétiques.

Mais au delà d’une décision délibérée d’éprouver de l’aversion, je comprends que c’est tout naturellement que cette répulsion s’est faite depuis mon inconscient.

Bien entendu je ne parle pas ici du recours à ces produits pour des besoins thérapeutiques, encore que… Les produits cosmétiques endémiques (du grec endēmos qui signifie indigènes) existent et peuvent bien faire de nombreux heureux. Il ne s’agit pas non plus d’eux ici, bien entendu.

Loin de n’être qu’une question de choix personnel ou d’un phénomène de mode anodin, la question de la cosmétique, sous son apparente innocence, touche de fait à l’existence même de la race noire en général et de l’Africain en particulier. C’est en réalité une forme de colonisation savamment pensée.

LA QUESTION RACIALE

Il est de notoriété publique aujourd’hui que tout est fait pour mettre un terme à l’existence de la race noire et particulièrement la race africaine. Ce n’est un secret pour personne. La seule façon pour mon inconscient de répondre à cette attaque de la race à laquelle j’appartiens a été de me prédestiner à détester tout produit pouvant porter atteinte à sa beauté et à sa noblesse royale.

Mais il ne s’agit pas ici d’un fanatisme ou d’une envie de hisser la race noire sur un piédestal simplement pour le plaisir, encore moins d’avancer des idées nazies. Cependant, les preuves que la race noire est une cible sont légions.

Une des photos accompagnant cet article touche le point de la « discrimination raciale fondée sur les cheveux ». Après les mouvements d’émancipation des noirs aux USA, des propriétaires caucasiens d’entreprises ont imposé que les femmes afro-américaines aient des cheveux identiques aux caucasiennes. La question à se poser c’est en quoi les cheveux rendaient-ils aptent ou pas à un emploi ?

Ces dernières années on voit le retour en force de la mode dite ‘nappy’, sans que les gens ne prennent vraiment conscience qu’il s’agit en fait d’une révolte à la discrimination raciale dont les noirs sont l’objet depuis des décennies maintenant.

Mais ce n’est pas tout comme preuve. Si on peut s’attaquer à vos simples cheveux pour des questions primordiaux de l’époque comme l’emploi, ils faut comprendre que le problème est bien plus profond qu’une simple question d’hygiène.

Une autre preuve est que les femmes afro-américaines sont subventionnées quand elles font des enfants sans père et elles sont littéralement poussées à en avoir sous le slogan fallacieux « femme libre et indépendante », ne voyant pas que la meilleure façon de détruire une race est d’en faire disparaitre la figure paternelle. Cette disparition entraîne un effet domino parce que l’absence d’un père va pousser les garçons à la recherche de cette figure paternelle dans les gangs et donc ils finiront en prison. La famille s’effondrera et la race disparaîtra au bout de quelque décennies ou alors elle sera fortement diminuée.

Si des ignares comme Henry Kissinger peuvent théoriser le maintient dans la pauvreté systématique des pays pauvres et en particulier les pays africains noirs, quel en est le véritable objectif ? Si les aborigènes d’Australie peuvent être des étrangers dans leur propre sol, l’extermination n’est-elle pas un fait établi ?

Je ne voudrais pas parler de l’esclave, le traffic humains dont l’Afrique noire fut l’objet pendant 5 siècles. Si une race peut être soumise à un crime prolongé, endurci, théorisé et donc prémédité, l’extermination est-elle encore à prouver ?

Plus proche de nous maintient, la création des réseaux de vente d’organes des noirs enlevés dans le désert du Sahara en Afrique du nord et à ciel ouvert n’est-il pas s’il le faut une preuve à suffisance ?

L’extermination de la race noire est donc un programme qui se poursuit même avec les vaccins dont on ne vérifie ni l’origine, ni la fiabilité, mais dont les soupçons de couverture pour innoculation de produits infertilisant sont de plus en plus avancés. Chez nous on dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Si des présidents de plusieurs pays européens sont sortis pour se plaindre de la fertilité de nos mamans, filles et sœurs, la preuve du besoin occidental de voir disparaître la race noire est-elle encore à établir ?

Mais tout ce que j’ai cité ci-dessus sont des fait ostentatoires vérifiables et prouvables et externes à la participation des noirs eux-mêmes. Si les techniques externes aux populations noires ne fonctionnent pas depuis plus de 5 siècles, il faut changer de stratégie. Il faut trouver une façon de coloniser sans possibilité d’être accusé de colonisation.

Il y a une méthode qui fonctionne à merveille, celle comme l’a dit Dresden James et qui veut que « les esclaves les plus parfaits sont […] ceux qui s’asservissent eux-mêmes, avec bonheur et ignorance ». Vient donc : les produits cosmétiques.

LA COSMÉTIQUE : LE CHEVAL DE TROIE D’UN GÉNOCIDE EN COURS

Il est temps d’utiliser le soft power pour atteindre le but. Comment s’y prendre?

Il faut, par l’institution scolaire, passer un message clair : « le mode de vie à l’occidentale est le mode vie civilisé ». D’ailleurs ne l’appelle pas t-on pas « le monde civilisé » ou « les pays développés » ou « l’opinion internationale » ? Mon c…

Voici ce que dit Paul Fokam dans son livre « Et si l’Afrique se réveillait » : il s’agissait d’une éducation étrangère au colonisé, ignorante de ses besoins primaires, capable d’opérer un « lavage de cerveau » pour l’amener à passer d’une culture « sauvage » à la culture « civilisée », seule susceptible d’émanciper le Nègre pour le hisser au niveau de « l’Homme ».

Nos parents ont subi cet instruction et quand on fait un saut jusqu’à notre époque, le coup a bien réussi, mais pas assez. L’audio visuel devait prendre le relais. Il fallait donc inoculer le poison de la cosmétique, puisque le nègre a compris que sa vie est une vie de sauvage, il faut modifier complètement à ses habitudes vestimentaire et capillaires.

Voicl ce que dit Alain-Yann Mohr dans sont essai « Sortir de l’histoire » en téléchargement libre sur sur internet : Le bombardement d’images stéréotypales est devenu si dense et constant que nous n’arrivons plus à trier, à faire barrage. On absorbe quotidiennement des doses hallucinantes de poisons psychiques placardées dans les villes, dégoulinant des radios, des TVs, des magazines… Un autre effet pervers de ce bombardement constant d’images suggestives, c’est qu’elles corrompent profondément notre sens inné de la beauté. Le corps est dénaturé par une épaisse couche de symboles qui déclenchent des sentiments contradictoires. On ne voit plus sa beauté, mais les « films » qu’il évoque. Astreindre l’individu à correspondre à des stéréotypes, c’est encore une autre manière de l’éloigner de lui-même.

Le phénomène s’intensifie toujours davantage. Le marché de la mode pour enfants et des cosmétiques pour hommes est en plein essort. Les magazines fashion se multiplient et se diversifient. Les séries TV rongent le paysage audiovisuel.

Voilà qui est bien dit, mais je ne sais pas pourquoi Alain-Yann Mohr fait trop de contours. Il s’agit purement et simplement d’une recolonisation tout azimut. Pour la race noire, il y a une phrase qu’il faudrait modifier. «Astreindre l’individu à correspondre à des stéréotypes, c’est encore une autre manière de l’éloigner de lui-même», deviendra « Astreindre l’africain(e) à correspondre à des stéréotypes (blanc), c’est encore une autre manière de l’éloigner de sa race« .

C’est un cheval de troie parce que les femmes surtout ne se rendent pas compte que le fait en apparence simple de se contraindre à porter les mèches, c’est participer à la destruction de sa race. Tous ceux qui se soumettent à l’éclaircissement de la peau participent farouchement à la destruction de l’Afrique et donc font les affaires de nos prédateurs les occidentaux.

N’essayez surtout pas de leur parler à ces amoureux de la cosmétique de leur attrait marqué et/ou quasi pathologique, vous vous t’attirerez les foudre des pseudo défenseurs de droits multiples. N’est-ce pas simplement la nouvelle colonisation qui fait bien son travail et atteint bien ses objectifs ? Le cheval de Troie est bien en place. Seulement, j’ai aussi le droit de défendre le droit d’exister de la race noire devant la moindre petite attaque portée contre elle. Nous en avons assez bavé comme ça pour que nous soyons nous-mêmes les bourreaux de notre propre race et continent.

UNE FUITE DE CAPITAUX CONSIDÉRABLE

Maintenant il faut regarder à la dimension économique qui est pour nous un couteau à double tranchant.

1- Nous enrichissons les autres

Les grosses marques de la cosmétique mondiale ne sont pas africaines. Elles sont occidentales.

Faites une tour dans le site statistica et vous pourrez constater les valeurs qu’ont affichées ces sociétés milliards de dollars en 2022.

Garnier 4,132

Dove 5,097

Nivéa 6,807

Gillette 6,910

L’Oréal 11,217

Aucun de ces mastodontes n’est africain encore moins camerounais. Que faut-il encore de preuve pour établir cette nouvelle colonisation !

Je n’ai pas encore la possibilité de trouver les chiffres de Lana bio cosmetics, BioPharma et Carimo pour ne citer que ceux là pour le Cameroun. Leur installation et leur notoriété ne peut que donner un aperçu des chiffres qu’elles peuvent faire, ce qui offre une indication de la profondeur de l’hybridation dont nous sommes l’objet.

Pour quelle réelle raison devrions nous enrichir ces entreprises qui créent des emplois dans leurs pays, agrandissent le pouvoir de leur états au détriment des nôtres avec le double objectif de nous hybrider en tant que race à défaut de nous exterminer physiquement ?

2- Nous leur donnons les moyens de leur polique d’extermination de la race noire.

Les accointances de ces entreprises avec la pègre (pharmaceutique) ne sont pas difficile à établir. Le seul exemple ce sont les chiffres qu’elles ont réalisés pendant/malgré la pandémie dernière assortie d’un confinement.

Avec les chiffres qu’ils font vous pouvez imaginer la taille de leur branche de recherche et développement.

J’ai fait plusieurs fois le tour des supermarchés et boutiques de vente de produits capillaires. Les produits cosmétiques de tout bord avec tous les noms d’oiseaux existent et inondent le marché camerounais. C’est une véritable avalanche on dirait une armée de petites tortues marines à l’éclosion des œufs sur la plage. Après avoir réussi leur lavage de cerveau, il faut juste se baisser pour ramasser le pactole et les prédateurs sont légions comme sur les plage de Libye, Turquie et Floride. La saturation n’est même pas encore atteinte parce qu’il s’en crée des entreprises dans la cosmétique tous les jours. Cette nouvelle colonisation est en plein essor.

La masse monétaire qui sort du Cameroun et de l’Afrique du fait de ces produits est hallucinante tout en étant alarmante. Les sociétés occidentales se font la part belle de ce gâteau qui est né aussi avec leur nécessité de faire disparaitre la race noire, et nous les y aidons. Un clin d’œil au congolais.

CONCLUSION

Dresden James a encore dit : « la tyrannie idéale est celle que s’administrent ses victimes sans s’en rendre compte ».

Avec notre quasi adoration de la cosmétique occidentale, nous tyrannisons notre race, nous insultons nos ancêtres et nous piétinnons le travail de nos prédécesseurs qui ont combattu l’esclavage, la colonisation et la néo colonisation au prix même de leur vie.

C’est à nous de voir dans quel merdier nous nous fourrons et par le même temps engluons les générations qui nous survivront sans leur donner vraiment l’amour de la race dans laquelle elles naissent. Méritent-elles un tel dédains ? Un tel héritage de servitude ?

L’esclavage, la colonisation, la néo colonisation, et tout ce qui concourt à asservir notre race doit faire l’objet d’un combat frontal si ce n’est brutal.

Je dénonce avec véhémence la colonisation soft de l’Afrique par les produits cosmétiques et ma façon de la combattre est de ne pas en faire usage, faute de pouvoir faire mieux pour le moment.

Et vous ?

Une autre façon est de ne plus donner place à des émotions haineuses lorsque de tel sujets sont aborder, pour pouvoir établir les responsabilités respectives, tirer des conclusion et prendre des décisions objectives pour apporter une solution pour le meilleur de tous. Malheureusement des sujet sur l’assujettissement sont toujours plein d’émotions et la meilleure façon de le faire c’est de s’éduquer à ne plus dépendre de la fluctuation émotive dont nous sommes objet en utilsant les outils efficaces comme celui dont je parle ici. Cliquez et découvrez ce dont il est question.

Rendez-vous de l’autre côté…

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