LES INSTITUTIONS ?
Je suis encore mortifié, quand je vois que les gens sont de plus en plus dépendant des institutions. Depuis des millénaires et même au 21e siècle encore, les gens pensent et ont toujours pensés que les institutions sont un gage d’ordre et de discipline. Nos contemporains ont la soif continue d’être réglementés dans leurs actions, ont le besoin constant de se voir dicter leurs réactions, se plaisent dans l’addiction inlassable d’être régenté dans leur quotidien. Cela a fini par faire naître en eux la nécessité (inutile voir nuisible) de se voir dicter même leurs pensées.
Cette attitude de leur part engendre automatiquement une liberté individuelle non utilisée. Or la loi de l’utilisation stipule que tout ce qu’on n’utilise pas, on le perd. Une foi non utilisée se perd, une voiture non utilisée se perd, une maison non utilisée se perd, un bon de réduction non utilisé se perd.
Si vous n’utilisez pas votre liberté, vous perdez votre liberté.
Or il y a tapis dans l’ombre, des gens qui veulent utiliser votre liberté individuelle comme il leur siérait, étant donné qu’elle vous est inutile. Ne pouvant se présenter devant vous et vous demander de but en blanc votre liberté, ils utilisent un des moyens bien plus habile : les institutions.
Ils créent des institutions et vous atomisent de messages avilissants laissant penser que le chaos se trouve dans la liberté, que le danger est tapi dans la liberté, qu’une société civilisée doit avoir des institutions fortes, que « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes » (comme disait un sombre idiot), et des conneries du genre. Ces messages n’ont pour but que de vous faire rallier ladite institution et de passer à l’étape bien plus facile du lavage de cerveau.
MAIS LA VERITE EST ECLATANTE DEVANT NOS YEUX
Les institutions ne sont en rien des garanties de l’ordre de la discipline. On en veut pour preuve les innombrables horreurs par elles commises dans le cours de l’histoire humaine. Et je ne parle pas encore des ignominies commises par les adhérents de ces institutions.
Remontez aussi loin que vous voudrez dans l’histoire, et vous ferez le constat amer. À moins que, pour certains, créer des guerres bougrement sanglantes, fomenter des complots et des génocides, porter atteinte à l’intégrité des autres êtres humains y compris des milliers d’enfants, fabriquer des armes aux fins de destruction(s) « massive »(s) et/ou sélective(s), créer des famines et/ou affamer des peuples, piller les ressources faucilles de la planète dont nous sommes locataires, inventer des maladies et leurs traitements pharmaceutiques brevetés impropres à la santé;
A moins que pour certains ces éléments non exhaustifs énumérés ne soient une preuve de l’ordre et de la discipline, les institutions sont les inventrices par excellence du chaos et de la souffrance. Aucune institution n’est innocente d’au moins une des exactions dont nous venons de citer et beaucoup que nous ne pouvons citer ici, et plusieurs de ces institutions sont coupables de beaucoup plus d’exactions que nous ne pourrons citer. Mais pourtant les hommes tombent en pâmoison devant les institutions, voire les réclament même.
C’EST AHURISSANT !
Au nom de quoi devrions-nous penser que notre liberté doit être confiée à une institution ? Au nom de quoi pouvons-nous penser que celui où ceux qui dirigent une institution sont mieux outillés que nous pour gérer notre vie et notre mode de vie ? Par quel sacrilège en sommes-nous arrivés à penser que notre liberté nous est si inutile que nous devrions la confier à des inconnus pour garantir l’ordre et la discipline ? Qui sont-elles ces personnes à qui nous avons confié le droit de décider de ce qui est bon ou pas pour notre vie et celle de nos enfants ? Ces hurluberlus vous confieraient-ils leurs enfants à eux, sachant que la plupart n’en ont même pas ?
Les institutions sont un mensonge, une utopie, un mirage, une insulte à la liberté que Dieu, la Nature ou l’Univers (prenez le terme qui vous convient) nous a offert en partage avec équité et unique valeur pour tous. La liberté de chaque humain étant automatiquement égale à la liberté d’un autre de façon innée, les institutions sont venus les échelonner tout en donnant l’impression à travers l’insulte appelée les « droits de l’homme », que ces soi-disant « droits » leur sont très important; il n’en est rien.
Aucune institution n’a le bien-être de l’être humain au cœur de ses préoccupations. Elles sont préoccupées à enrichir leur(s) créateur(s) et à garantir pour ces derniers la servilité de tous ceux qui se soumettent à celles-ci.
LE POUVOIR EST ADDICTIF
Ceux qui rejoignent ces institutions pour des motifs de nationalité, de religiosité, de science ou autres, bien que leur mobiles soient souvent nobles, se voient un jour ou l’autre non pas en train de servir l’être humain comme il le pensait en y adhérant, mais de servir l’institution en se limitant selon les critères de cette institutions au dépend de la liberté individuelle.
Nombre de scientifiques, de politiciens, de religieux, de philosophes, d’objecteurs de conscience, d’illuminés, de gurus ont fait les frais des institutions. Les normes des institutions scientifiques finissent par tuer la science et les scientifiques, les normes des partis politiques finissent par tuer la politique et les politiciens, les normes des institutions religieuses finissent par tuer la religion et les religieux, etc.
Mais la liberté est immortelle, les institutions ne le sont pas. L’être humain en tant que race est immortelle, les institutions ne le sont pas. Nous nous trompons de cible lorsqu’une institution politique, scientifique, religieuse ou philosophique met la liberté humaine en forfaiture de la façon la plus minime qui soit et que nous apportons notre soutient aussi minime soit-il à cette institution. Rien ne justifie le soutient d’une quelconque institution qui, de façon frontale ou biaisée, ne reconnaît pas la liberté à sa place naturelle et l’amour inconditionnel de l’être à son essence primitif.
Les institutions mourront, qu’elles aient 1 jour d’existence seulement ou déjà 1000 ans. Si la liberté individuelle ne retrouve pas son éclat naturel et l’amour inconditionnel sa stature, toute institution venant à l’existence mourra. Mais c’est à chacun d’entre nous de redonner à notre liberté sa place et à l’amour inconditionnel son étendard, pour réussir à garantir l’ordre et la discipline dans la société humaine. Aucune institution n’y préviendra jamais.
L’Origine malsaine d’une soumission ignoble
Pourquoi en sommes nous venus à nous soumettre à des institutions sans le moindre recul, sans le moindre questionnement ? Pourquoi toute la race humaine s’est ainsi laissé prendre au piège du délestage de sa liberté contre rien ? Comment en sommes nous arrivés à vous rendre dépendant de ce qui ne sert pas nos intérêts en nous assujettissant à des ignominies incroyables ?
Lorsque vous lisez Kate Brousseau dans son livre L’éducation des nègres aux Etats-Unis, il ressors une triste vérité. L’éducation est le véritable problème dans cette affaire.
D’aucuns se diront que Kate Brousseau parle de la souffrance des noirs aux Etats-Unis pour avoir une éducation adéquate. En réalité non, ce n’est pas seulement de la souffrance des noirs qu’elle parle, mais aussi de la souffrance de la race blanche. Les blancs eux-aussi souffraient d’ailleurs doublement de la ségrégation en ce que bien que cela leur coûtait d’abord cher financièrement ensuite le traitement que cette race reservait à une autre montre l’état de délabrement mental de cette race oppressive, due à l’éducation qu’elle recevait. Cette race s’était assujetti à des institutions (politiques, religieuses et scientifiques) qui lui imposait une conduite en lui faisant croire ce qu’elle avait décidé de lui faire croire grâce à l’éducation qu’elle lui donnait.
Dans livre L’art de la Guerre, le stratège militaire Sun Tzu fait ressortir que la qualité du traitement qu’on réserve à un prisonnier ou à une armée défaite montre l’honneur et la valeur que le général de l’armée victorieuse accorde à la vie elle-même. Si vous traitez un autre être humain de façon inhumaine, c’est simplement la preuve de votre état de décrépitude mental, mais surtout de la qualité de l’éducation que vous avez subit.
Nous sommes donc le produit de l’éducation que nous avons reçu (je dirais même subit) et ce n’est qu’en modifiant librement et volontairement notre éducation que nous pouvons arriver à modifier la soumission aveugle que nous vouons aux institutions. Aucune institution ne vous éduquera pour votre liberté, mais seulement pour la servir et donc vous asservir. Ecoutez très attentivement ces paroles de Jacques Attali pour le prouver dans son livre Histoires et avenirs de l’éducation : « Tout pouvoir se méfie du peuple et limite les savoirs auxquels il lui donne accès à ce qui lui est politiquement, économiquement et socialement nécessaire. » Il suffit de remplacer le mot pouvoir par institution et la phrase devient plus vraie encore. Vous seul pouvez vous éduquer afin de sortir de la dépendance des institutions.
C’est grâce et a cause de l’institution scolaire, que pratiquement tout le monde entier aujourd’hui subit comme une imposition, que nous avons abandonné aussi facilement notre liberté. Cette institutition nous a inculqué et prédisposé pendant des années à l’obeissance aveugle à la hiérarchie, à la peur de l’autorité, à « fait ce qu’on te dit et ne pose pas de question« , etc. C’est à cause de l’institution scolaire rendue obligatoire par l’état, lui-même étant une invension devenue obligatoire par le fusil et l’assujettissement des nations.
Voilà qui éclaire aussi pourquoi John Locke pouvait dire : « C’est l’éducation qui fait la différence entre les hommes« .
L’élite s’est assuré de créer les institutions (par la guerre et la terreur) qu’elle dirige et auxquelles elle n’est pas assujetti. Voilà pourquoi elle peut librement violer toutes les lois des institutions et restée intouchable quand vous, si vous avez le malheur d’enfreindre la plus plus petite des règles, vous en subissez les conséquences, conséquences que l’élite a bien prévue en cas de violation des règles qu’elle a établi pour servir ses intérêts.
Les institutions servent l’élite et non vous.
Prenez votre éducation en main à travers notre programme et décidez de faire partie désormais de ceux qui créent des institutions pour vous servir, vous, votre famille et vos intérêts au lieu de rester le lêche-cul qui va aller dans sa tombe esclave d’une institution qui l’aura ponctionné jusqu’à la dernière goutte.
Conclusion
Au lieu donc de jurer honneur et fidélité à une nation, une race, une famille, une religion, un collège, une fraternité etc., cette honneur et cette fidélité doivent aller à la liberté individuelle de votre vie et à l’amour inconditionnel pour cette vie. Vous devez simplement redonner à la liberté individuelle et l’amour inconditionnel leur place, en les priorisant dans tout ce que vous faites, pour que l’ordre et la discipline règnent parmi les hommes.
Paix sur la terre et sur tous les Hommes de bonne volonté.
