Liberté = Sécurité et non danger !« Conversation avec Dieu – Tome 3 »
Ésotérique ! Bizarre ! Confus ! Compliqué ! Logique douteuse ! Mystérieux ! Déroutant !
Je pourrais continuer cette liste et ce ne serait pas toujours suffisant pour décrire ce que l’on ressent au sortir d’un livre comme « Conversation avec Dieu – Tome 3 »
Neale Donald Walsch, du nom de l’auteur de ce livre, ou « Dieu », ou « Nous Tous », ou un enchevêtrement de tout cela, nous plonge dans une réflexion qui met à mal, ou même qui détruit carrément, nos connaissances (soi-disant) et nos paradigmes. Les vérités que nous croyions établies deviennent des axiomes à la lecture de ce livre.
« Le temps est venu pour vous de voir les choses d’une nouvelle façon. C’est le moment de votre renaissance, en tant qu’individus et en tant que société. Vous devez recréer votre monde, avant de le détruire par vos folies. » dit « Dieu ».
Il n’y va pas avec le dos de la cuillère et fait des affirmations plus tranchantes qu’un couperet, de quoi fait pâlir tout homme d’église.
- « Le Diable n’existe pas »
- « La plus grave erreur, dans les relations humaines, consiste à se soucier de ce que l’autre veut, est, fait ou a. »
- « Le bien et le mal n’existe pas »
Il fait des énoncés qui feraient fuir littéralement des parents :
- « Montrez votre sexe à votre enfant »
- « les adultes ont inventé toutes sortes de pressions, de restrictions et de limites familiales, culturelles, religieuses, sociales et économiques pour justifier les exigences artificielles qu’ils imposent à leurs enfants. »
- « L’amour n’a pas d’exigence »
Des vérités qui tueraient d’infarctus les hommes d’affaires
- « Dans l’économie future, vous n’agirez plus en vue du profit personnel »
- « Un EHE se sent « enrichi » lorsqu’il partage tout librement, sans ressentir le besoin d’en tirer «profit». En effet, c’est ce sentiment qui constitue le profit. »
Tout y passe, de la ménagère à Mme Trump en passant par la comédienne et le bureaucrate. « Dieu » se fait la part belle de disséquer notre mode vie, tout en nous assurant qu’il n’émet aucun jugement, il fait juste un constat.
Les relations amoureuses, la sexualité, les affaires, les déités, les religions, les institutions, le commerce, l’éducation scolaires, le business, les hommes célèbres, les conférenciers, les écrivains, les griots. La liste de ceux que « Dieu » dit utiliser pour nous enseigner et passer des messages ne brille pas par son exhaustivité. À croire qu’il utilise tout le monde.
Mais oui en fait. Quand on y pense nous sommes tous UN, nous sommes LUI et il est NOUS, un imbroglio ordonné qui ressemble à une cacophonie.
C’est la DIVINE DICHOTOMIE, qu’il dit.
Qui croirait à ces sornettes et je dirais même plus, à ces élucubrations éthyliques, si ce n’est de vrais entrepreneurs ?
En voici la raison !
Au-delà de ce regard inquisiteur sur cet écrit magnifique, ce livre peut nous faire découvrir la valeur même de notre capacité, ou plutôt de notre incapacité, à penser, à utiliser notre pensée.
En fait avons-nous déjà PENSÉ ou utilisé notre PENSÉE une fois seulement dans notre vie ?
La question mérite d’être posée.
Et pour preuve…
… D’où nous vient notre connaissance de Dieu ? De la sexualité ? Du succès ? Du Temps ? De la famille et du modèle familial ? De l’école ? De l’apprentissage ? De la richesse ? De l’amour ? De la Peur ? De Satan le Diable ? De la vérité ? Du bonheur ? Des gouvernements ?
Est-ce nous-même ? Ou des autres ?
« Dieu » nous démontre dans ce livre que nous n’avons jamais PENSÉ, seulement tenu pour acquis ce que l’on nous a toujours dit sur ces sujets. Sujets sur lesquelles nous avons délibérément décidé (inconsciemment pour l’immense majorité de nous) de ne pas réfléchir par NOUS-MÊMES. De ne pas remettre en question ces « vérités ».
Il nous dit que nous avons fait de beaucoup des axiomes alors qu’il y avait mieux faire.
Il fallait juste PENSER.
Il fallait juste CRÉER.
Il fallait juste faire ce que nous savons tous faire, DÉCIDER par CHOIX de CRÉER.
Mais si tout le monde se met à DÉCIDER par CHOIX de CRÉER ce qu’il veut, sans institution et sans justice établie et sans commandement et sans droits et devoirs ? Mais ce serait le chaos ! Dirait un simple d’esprit.
Sans se départir de son sang-froid (s’il a du sang) « Dieu » nous atomise avec une réponse qui ne sort de nulle part que de l’intérieur de nous-mêmes :
« Quand tu donnes de la liberté à une personne, tu écartes le danger, tu ne l’augmentes pas. »
C’est à ce moment du livre que le lecteur (s’il est sans a priori) se rendra compte que les faiseurs d’images et transmetteurs incompétents de connaissances que nous avons eu (nos professeurs, nos parents, nos chefs religieux et autres), nous ont toujours donné l’impression que le danger se trouve DANS la liberté. Et idiotement nous y avons cru au plus profond de NOUS-MÊMES, au point de crainte d’offrir la liberté aux enfants, au(x) conjoint(s), aux coreligionnaires, et pire encore à NOUS-MÊMES donc à DIEU LUI-MÊME.
N’a-t-il pas dit que nous sommes UN ?
Mais « Dieu » ne s’arrête pas aux considérations et aux notions, il touche aussi les concepts.
Le temps.
Il est sans doute déroutant de penser que le passé, le présent et le futur ne sont qu’une et même chose, le présent. Ce concept profond et cet illusion temporelle est déconstruite avec dextérité et aisément.
Comment tout ce qui se passe dans le passé, le présent et le futur se passe au même moment du MAINTENANT ?
« Le passé, le présent et le futur sont des concepts que vous avez construits, des réalités que vous avez inventées, afin de créer un contexte dans lequel encadrer votre expérience présente. Autrement, toutes vos (nos) expériences … se superposent — c’est-à-dire qu’elles arrivent en même «temps» – mais vous ne le savez pas. Vous vous êtes placés dans un cadre perceptuel qui obstrue la réalité totale. »
Bien que l’ayant abordé dans le tome 2 de la trilogie « Conversation avec Dieu », il y revient pour nous démontrer que nous avons par nous-mêmes refusé de penser, de créer notre propre réalité.
C’est un livre pour les vrais entrepreneurs qui vivent dans la distorsion de la réalité acceptée, comme dans Matrix. Tout entrepreneur qui se respecte et qui se dit l’être, doit lire la trilogie « Conversation avec Dieu ».
Car en effet, comment résumé un livre de 212 pages pleines d’immenses richesses ? Livre qui va jusqu’à nous plonger dans la vie des Extra-terrestre qu’il appelle les EHE (Êtres Hautement Évolués) ?
Le monde l’entrepreneuriat est un monde d’infinies possibilités et le livre « Conversation avec Dieu – Tome 3 », s’il nous arrive de ne pas prendre pour argent comptant ce qui y est décrit avec preuve à l’appui, il aura le mérite de faire voir les autres côtés de la médaille à un entrepreneur sérieux.
Le monde en général et le monde des affaires en particulier, n’est pas un endroit où, pour reprendre l’expression de « Dieu », il faut cocher des cases VRAI ou FAUX.
C’est un monde de nuances infinies et de possibilités inouïs qui s’ouvre à un seul type de personne :
CEUX QUI ARRACHENT LE POUVOIR DE PENSER PAR EUX-MÊMES.
Alors lisez et relisez ce Livre pour faire exploser votre potentiel de PENSER et CRÉER. Vous plongerez dans un monde d’infinies possibilités ou IMPOSSIBLE comme le Diable n’existe pas.
