La vraie liberté est fille de l’Amour inconditionnel et mère de la responsabilité individuelle. C’est à cette liberté que la race humaine aspire. Mais cette vraie liberté crée de l’inconfort et de la peur chez beaucoup, non pas à cause de sa dangerosité, mais à cause de l’ignorance à son propos et aussi de la responsabilité que cela induit.
La liberté crée l’inconfort
Le sentier le plus emprunter est celui de l’asservissement qui semble satisfaire les maîtres comme les esclaves, qui en réalité ne connaissent simplement pas une vie de véritable liberté, donc craignent l’inconnu auquel ils vont se confronter. De toute évidence les maîtres s’attristent par avance de l’abandon du pseudo pouvoir que l’asservissement leur confère sur leur esclaves. Ils sont en fait sous l’emprise de la drogue la plus puissante connue sous le règne humain, le pouvoir. Leur addiction les à plonger dans un aveuglément si opaque que même l’énergie contenue dans tous les trous noirs de l’univers ne suffirait à les en défaire.
Les asservis eux craignent la venue de cette responsabilité individuelle qui accompagne la liberté, où la discipline imposée est remplacée par l’autodiscipline. Et l’autodiscipline est d’une valeur si élevée pour eux qu’ils redoutent d’être capable de pouvoir en payer le prix. Le grand air de la liberté leur ressemble à un tsunami qu’ils ont peur d’affronter.
Une autre chose charactérise encore mieux autant les maitres que les asservis dans la liberté, c’est que tous les deux l’assimilent au libertinage. Ils croient, et en toute bonne foi, que lorsque l’on dit à quelqu’un qu’il est libre où lorsque l’on donne à quelqu’un sa liberté, il va sans aucun doute se mettre à enfreindre les lois à tour de bras.
Il va griller les feux rouges, conduire à droite, coucher avec les femmes d’autrui, manger des cailloux ou faire n’importe quelle stupidité qui lui passe par la tête. Ce genre d’imagination n’est que preuve de ce que les personnes qui soutiennent cette façon de penser savent ou ne savent pas de la liberté, la vraie. Donc en somme entretenir ce genre de raisonnement n’est que le résultat du plus grand ennemi de l’homme : l’ignorance.
Cela me rappelle ce que « Dieu » dit a Neale Donald Walsch dans son livre « Conversation ave Dieu Tome 3 » :
« Quand tu donnes de la liberté à une personne, tu écartes le danger, tu ne l’augmentes pas. »
Neale Donald Walsch dans son livre « Conversation ave Dieu Tome 3«
Comment le comprendrons-nous, si nous avons toujours vécu la vie rythmée par le duo « Maitre-Esclave »?
La liberté et l’Amour inconditionnel
La vraie liberté est le résultat de l’amour inconditionnel. Mais cet amour est de moins en moins appliqué puisque lui-même est inconnu, mal connu, mal enseigné, mal appris, mal transmis et mal appliqué.
L’Amour inconditionnel est le résultat non d’une impulsion émotive incontrôlée, mais d’une décision consciente et individuelle dirigée. Voici ce qu’en dit le psychologue Scott Peck dans son livre « Le chemin le moins fréquenté« :
« Le véritable amour est volontaire plutôt qu’émotionnel. Une personne qui aime véritablement aime parce qu’elle en a pris la décision. »
Scott Peck dans son livre « Le chemin le moins fréquenté«
Puisque la vraie liberté est fille du véritable amour inconditionnel qui est une décision, alors la vraie liberté est aussi une décision.
L’une des raisons pour lesquelles Prendre des décisions n’est pas le fort de la race humaine aujourd’hui, c’est parce qu’elle a évoluée de l’indépendance vers la dépendance envers les institutions a qui elle a transféré ses libertés et ses responsabilités. Mais une raison plus profonde à cette fuite est donnée pour ma part par Raymond Franz quand, en parlant de la vérité, il dit ceci dans « À la recherche de la liberté chrétienne » :
« Parce que nous voudrions échapper à la douleur que l’incertitude porte en elle, la plupart d’entre nous serions heureux s’il y avait quelqu’un pour nous le dire, pour nous soulager de devoir lutter avec nos propres problèmes et tracer pour nous un sentier précis. »
Raymond Franz dans « À la recherche de la liberté chrétienne«
En effet la vérité serait bien facile si elle était simplement inscrite quelque part en noir et blanc. Cela n’étant écris nulle part, les hommes ont choisi de se faire décider de la vérité par des institutions, même la vérité sur leur bonheur individuel.
Dans son livre « Faux » l’entrepreneur et économiste Robert Toru Kiyosaki dit une chose similaire bien que l’appliquant en ce qui concerne l’argent. Mais pour mieux le comprendre je vous propose de remplacer les termes « l’argent » par « la liberté » et cette phrase fera tout son sens dans notre sujet. Il dit ceci :
« Plutôt que de dire la vérité à propos de l’argent – la vérité étant que l’argent est essentiel à la survie –, les gens racontent des mensonges. Pourquoi ? Parce que, dans la plupart des cas, ils sont incapables d’entendre la vérité. »
Robert Toru Kiyosaki dans « Faux »
Voici ce que cela donne avec les termes « la liberté » : « Plutôt que de dire la vérité à propos de la liberté – la vérité étant que la liberté est essentiel à la survie –, les gens racontent des mensonges. Pourquoi ? Parce que, dans la plupart des cas, ils sont incapables d’entendre la vérité. »
Oh comme cela est vrai !
Il va donc de soit que ces institutions ne sauraient se départir aussi facilement d’une addiction au pouvoir entretenue depuis de nombreux siècles, parce qu’Elles profitent du mensonge que se disent les gens pour les asservir mieux par des mensonges aussi. Kiyosaki continu en disant : « Donc, pourquoi les « institutions » détroussent-ils le monde ? Parce qu’ »elles » ne sont pas honnêtes avec « elles-mêmes » à propos de leurs besoins en ce qui a trait à « la liberté ». « Elles » s’en emparent parce que la plupart des gens ne sont pas honnêtes lorsqu’il s’agit « de liberté ».» Encore une fois j’ai remplacé les termes « l’argent » par « la liberté » et les termes « membres de l’élite » par « institutions ».
Mais la race humaine non plus ne saurait facilement se départir d’une addiction à l’asservissement entretenue depuis de nombreux siècles. La plupart des individus de cette race humaine cherchent toujours désespérément que la voie soit sans anicroche, lisse et en dehors de tout tourment. Mais la vie que Dieu, l’Univers ou la Nature nous a donné en partage n’évolue pas dans cette logique. La vie est une expérience faite de réussites et de ratés qui forgent les personnalités et enrichissent la vie elle-même. Chacune des « environ » 2000 chutes que nous faisons avant de savoir marcher sont une partie de cette expérience et donc de la vie. Chacune de ces chutes nous a porté à la compétence inconsciente de la marche. Il en va de même pour le langage, l’écriture et tout ce que vous pouvez citer que l’homme maîtrise inconsciemment, même l’asservissement. La grande différence est que l’asservissement (à nos ancêtres, aux institutions, à la culture ou à tout ce que vous pouvez imaginer) ne participe pas à notre épanouissement, la marche, oui, et la vraie liberté bien plus encore.
Ainsi donc, dans un camp comme dans l’autre, la guérison de cette addiction passe par un réelle prise de conscience immédiatement suivie de la décision de reprendre sa position originelle. Les hommes à leur place, les institutions à leur place.
Les « esclaves » d’aujourd’hui doivent comprendre qu’aucune liberté ne se donne ni ne se transmet comme un héritage de père en fils. Elle s’arrache et elle se gagne chaque jour au prix d’un combat drastique dans lequel personne saurait faire de cadeau à l’autre. Baisser l’échine, ne serait-ce qu’une seule fois, serait perdre cette bataille.
Ce qu’il faut absolument savoir c’est que : Les institutions doivent nous servir et non nous asservir.
Une façon de retourner la vapeur est la prise consciente de la responsabilité individuelle de notre vie, et l’expression de notre liberté individuelle dans le moindre aspect de notre vie. Ces éléments ne s’acquièrent pas en étant ingurgités dans un plat de nourriture ou dans une tasse de café.
Elles sont la conséquence logique du type d’éducation auquel nous nous soumettons. Et quand je parle d’éducation, je ne parle absolument pas de scolarisation, mais de vocabulaire.
Le Vocabulaire ?
Même si cela peut paraître tiré par les cheuveux ou trop minimaliste, c’est notre vocabulaire qui détermine notre niveau d’éducation. Les études menées par Johnson O’Connor le démontrent sans l’ombre d’un doute.
Parlant de son pays il a dit :
« Une connaissance approfondie de la signification exacte des mots anglais accompagne le succès exceptionnel dans ce pays plus souvent que toute autre caractéristique unique que la Human Engineering Laboratory et la Johnson O’Connor Research Foundation ont pu isoler et mesurer. »
Johnson O’Connor
Une connaissance approfondie de la signification exacte des mots, ce n’est simplement que : Le Vocabulaire.
D’autre part et pour le prouver encore, il est démontré que les personne ayant un niveau de vocabulaire du niveau du cours moyen 1 finissent en prison pour la plupart et vous pouvez en faire vous-mêmes le constat en interrogeant les statistiques carcéraux de votre pays.
Mais une autre façon de le comprendre est de réfléchir à ce qui fait la différence entre un avocat et médecin. Entre un avocat d’affaire et un avocat de divorce. Entre un mécanicien et un fleuriste, entre un riche et un pauvre, entre un pêcheur et un pilote, entre célibataire sans enfant à charge et un célibaire avec enfant à charge.
Vous l’avez compris, c’est le vocabulaire
Entre un humain asservit et un humain libre, c’est le vocabulaire qui fait la différence. Mais si vous pensez que je parle de leur vocabulaire parlé, vous avez raison, mais en partie seulement. Pourquoi ?
Le vocabulaire parlé est la résultante d’un processus bien plus complexe que le simple fait de dire un mot. Vous pouvez connaitre un mot mais sans connaitre ce qu’il implique et ce qu’il demande et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le mot liberté implique pour les esclaves une chose et pour les maîtres autre chose. En réalité un mot n’est pas que la simple jonction des lettres.
Un mot est un programme qui est installé dans votre inconscient et qui exécute un ensemble de commandes chaque fois qu’il est prononcé. Ce programme et les commandes qu’il déclenche sont tributaires de la définition que vous avez donner à ce mot. Voilà pourquoi le mot liberté à une définition différente pur les maitre et les esclaves et donc ils le vivent différemment et pourtant c’est le même mot.
Voici un autre exemple. Lorqu’on vous parle de votre nourriture préférée qui s’appelle XYZ (pensez à votre nourriture préférée), un ensemble de chose se mettent en route :
- Le glande salivaire commence à libérer la salive
- Le cerveau vous envoie des images de ce met préféré
- Votre estomac se prépare à sécréter l’acide gastrique correspondant au met auquel vous avez pensé
- Les souvenir olfactifs de ce met vous viennent à l’esprit
- Les percepteurs olfactifs se mettent en quête de cette odeur
- Votre corps se sent d’une façon particulièrement agréable
- Etc., etc.
Il en va de même pour tous les mots que vous pouvez imaginer, que vous en soyez conscient ou pas.
Ces différentes commandes se mentent en marchent automatiquement parce que vous les avez éduqué pendant longtemps de cette façon avec le mot-programme XYZ (pensez à votre nourriture préférée), votre nourriture préférée. Pourtant ce même mot représentant votre met préféré, prononcé à un chinois par exemple ne lui dira absolument rien.
Les mots sont donc des programmes qui s’éxécutent en nous via des milliers de commandes gérées par notre inconscient. Ces commandes sont pour l’immense majorité inconnues de nous et ces programmes y ont été installé par l’éducation à laquelle nous avons été soumis. Le vocabulaire est donc la base de l’éducation et le mot en est la cellule souche.
Pour modifier les commandes, il faut modifier le programme, donc le mot. Voilà comment le vocabulaire entre dans l’équation.
Par exemple :
- Si vous voulez devenir un médecin vous devez ingurgiter le vocabulaire d’un médecin,
- Si vous voulez devenir un pilote, vous devez ingurfiter le vocabulaire d’un pilote,
- Si vous voulez devenir riche vous devez ingurgiter le vocabulaire d’un riche,
- Si vous voulez être libre vous devez ingurgiter le vocabulaire d’un homme libre.
Vous devez créer de nouveaux programmes internes grace au vocabulaire, aux mots.
Reconstruire votre vocabulaire, voilà le prix à payer pour la vraie liberté.