Je n’avais aucune chance d’échapper à la pauvreté

Je suis un descendant d’esclave dont l’ADN est totalement infecté par la soumission à l’impérialisme, l’asservissement au colon, l’assujettissement au mensonge depuis au moins 7 générations.

Comment connaître la richesse et la liberté quand ma génétique n’est faite que de pauvreté et d’asservissement ?

Mais ma soumission génétique n’était pas suffisante, il fallait que je naisse dans une ville pauvre d’un pays pauvre et de parents pauvres dans un coin paumé d’un continent martyrisé.

Il fallait en rajouter une couche parce que ces soumissions semblent être réversible donc il fallait me soumettre a une lobotomie supplémentaire. Mes parents pauvres nés dans des villages pauvres d’un pays pauvres se sont vus assujettis à la lobotomie religieuse. 4 générations du côté maternel et 3 générations du côté paternel. Je n’avais aucune chance d’échapper à la pauvreté.

Mais cela ne suffisait pas. Il fallait s’assurer que le clou de la soumission via la lobotomie génétique, financière et religieuse reçoivent de l’aide parce que visiblement tout ce bourrage restait toujours réversible. Alors on m’a assommé avec l’institution scolaire. Il fallait je sois soumis de la génétique à la tombe pour ne pas me tuer physiquement mais me tuer quand-même.

Pourtant malgré la prise d’assaut de la génétique, la finance, la religion et l’école, la réversibilité de ces stratégies restait une possibilité. Il fallait m’aveugler à cette possibilité en créant d’autres choses. Alors est venu la télévision. Parce que les messages subliminaux devaient continuer un travail débuté 7 générations avant que je ne vois le soleil. Le bombardement de la télévision devait aussi travailler à parachever une oeuvre qui semblait ne pas vouloir être irréversible.

La télévision n’ayant pas atteint le but, il fallait y apporter la bière à outrance et les narcotiques, toute sorte de substances hallucinogènes (que je n’ai pas touché heureusement) pour me perdre dans les vapeur brumeuses afin que je ne vois pas la lobotomie et tout le travail studieux fait pour me maintenir esclave.

Même les bières à outrance trouvèrent un corps robuste et résilient qui naturellement, comme sa mère la planète terre, était porté vers la liberté et devait donc répondre à son appel viscéral. Mais c’était sans compter sur la ténacité de ceux qui profitent de mon assujettissement. Alors ils créèrent le divertissement, le football, le basket, les films, les Kardashian et autres pour créent une servitude volontaire de ma part vu que c’est moi qui devait appuyer sur la télécommande ou acheter le ticket du stade.

Maintenant il faut que je prennes une décision soit rester pauvre assujetti et inculte, soit travailler à sortir de la servitude en devenant riche.

Crédit photo JW-verite.org

La seule option pour moi est la 2nd. J’ai baigné dans le syndrome du sauveur pendant plus de 40 années de ma vie, attendant, implorant, suppliant, croyant, espérant, priant, souhaitant que ce sauveur vienne, appelant de tous mes voeux le libérateur de ma race que le pays m’a promis, le Jésus que la religion m’a promis, l’emploi que l’école m’a promis, le superman que la télévision m’a promis, la force surhumaine que les bières m’ont promis, le Francis Ngannou que le football m’a promis.

Aucun d’eux n’est jamais arrivé à ma rescousse. J’ai regardé mes grands parents attendre ces sauveurs qui eux-mêmes ont vu leur parents attendre ces sauveurs. J’ai regardé et je regarde encore mes parents attendre ces sauveurs et mourir les uns après les autres pauvres et miséreux sans jamais les voir.

Une seule chose donc me reste à faire : travailler à devenir riche quoi qu’il en coûte ou au pire mourrir en y travaillant.

Heureusement j’ai ce que mes prédécesseurs n’ont pas eu la chance d’avoir : TechnoTutor.

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