Nous entendons toujours dire :
- Il faut se battre dans la vie ;
- La vie est un combat ;
- La vie c’est la bastonnade ;
- La vie est un ring ;
- Dans la vie c’est la loi du plus fort ;
- Etc.
L’action est toujours égale à la réaction
Est-ce vraiment vrai ? Vous voyez-vous dans votre vie comme étant sur un ring avec vos gangs et prêt à boxer ? Si oui, contre qui vous battez-vous ? Toute idée de lutte demande qu’on ait en face de soi un adversaire qui oppose une résistance. Isaac Newton a établi scientifiquement que « pour toute force exercée il existe une autre force égale et opposée », ou encore « à chaque action, il y a une réaction égale et opposée ».
Voici ce qu’en dit le Dr Wayne Dyer dans son livre Le pouvoir de l’intention :
« Quand vous avez un ennemi, vous devez établir un système de défense, et le fait de devoir vous défendre devient alors la nature même de votre relation. »
Dr Wayne Dyer dans Le pouvoir de l’intention
Donc je peux dire sans risque de me tromper que si vous considérez la vie comme un combat, la nature de votre relation avec la vie est conflictuelle. Alors il se crée automatiquement et comme par magie une force égale et opposée qui doit offrir une résistance proportionnelle à la force du conflit que vous avez imaginée dans votre tête. Mais c’est votre imagination qui fait de la vie un adversaire, ce n’est pas la nature de la vie d’être votre adversaire. Bref vous devrez vivre sur la défensive dans l’attente perpétuelle d’une attaque de votre adversaire la vie.
Tu es fou Didier
Peut-être direz-vous : mais c’est du délire Didier, tu es complètement ridicule !
En fait non, ce n’est pas du délire. C’est d’imaginer que la vie est un combat au point de créer des maximes pour valider cette opinion qui est du pur délire. La conceptualisation d’une tristesse – aussi jolies, hilarantes et pseudo intelligentes que peut sembler les maximes qui la definissent – ne saurait constituer l’élément de base de la trame de votre vie. Comment le fait de bâtir une expérience sur des bases conflictuelles aide-t-il a en apprécier la saveur et la valeur ? À moins qu’il n’y ait un objectif malsain derrière la répétition de ces maximes par une quelconque élite parasite, je ne vois pas l’intérêt de leur ajouter du pouvoir et de la vie en les répétant ni en les soutenant. Elles doivent absolument être bannies et tuées dès la racine dans l’éducation que nous transmettons aux générations qui nous survivront.
Nous ne venons pas au monde pour nous battre ou lutter contre quoi ou qui que ce soit, encore moins contre la vie elle-même. Nous venons simplement et purement faire une chose : VIVRE. Nous sommes sur cette belle planète bleue pour vivre, s’amuser, aimer, prendre du plaisir dans chaque chose qu’on fait, chaque action qu’on pose et chaque événement donc nous faisons l’expérience. Cela est et doit rester une expérience enrichissante et épanouissante, bien que des difficultés temporaires peuvent ponctuées l’aventure.
Et les difficultés alors ?
Dans son œuvre théâtrale « Le Cid« , Pierre Corneille fait dire au Comte en réponse à Don Rodrigue : « à vaincre sans péril on triomphe sans gloire ».
D’ailleurs, parlons des difficultés. Vous direz alors, les difficultés que je rencontre ne sont pas une partie de plaisir. Il y a ma mère qui souffre d’un cancer, je suis au chômage depuis 3 ans, ma fille a ceci ou cela. Vous pouvez donc citer mille et une situations qui selon vous font de votre vie un combat et qui confirment la validité des maximes citées au début de cet article. Puis vous me direz que ce n’est pas vous qui vous mettez volontairement ces difficultés dans votre vie, que c’est la vie elle-même et donc que ce n’est pas de votre responsabilité comme je le prétend, et bla bla bla et bla bla bla.
Alors je vous dirais, une situation n’est rien d’autre qu’une situation. C’est vous qui la qualifiez de « bonne » ou « mauvaise », de « combat » ou d' »aventure ». Une situation ou circonstance n’est rien d’autre qu’une situation ou circonstance sur le voyage de la vie, elle n’est ni bonne ni mauvaise, c’est vous qui la rendez bonne ou mauvaise. Une situation ou circonstance douloureuse n’en fait pas systématiquement une situation ou circonstance « mauvaise ». De même qu’une situation ou circonstance heureuse n’en fait pas systématiquement une situation où circonstance « bonne ».
Comme vous le verrez plus loin, vous êtes l’observateur de la particule, l’acteur principal de votre vie, celui qui décide où la particule sera. La vie est belle et c’est un don, un cadeau à nul autre pareil. Sans la vie on n’apprécierait rien de ce qui nous fait plaisir. Quoi qu’il en soit, le voyage de la vie demande une préparation, car il peut être long. Pour la plupart il est peut-être long et ennuyeux, long et douloureux, long et amère. J’ai malheureusement pour eux une information, ce déroulement de leur vie est de leur propre responsabilité. Ils peuvent tout changer à tout moment, il ne tient qu’à eux de le faire ou pas.
Mais je sais que pour vous, vous le voulez ou le vouliez long et aventureux, joyeux et palpitant, doux et paisible, calme et agréable. Agrémenté de rencontres savoureuses avec des personnes que vous aimeriez. Vous aimeriez aussi la partager avec ceux que vous aimez. Rire de belles blagues, manger des mets savoureux, dormir profondément, prendre de copieux petit déjeuné, relever des défis, crier à tue-tête quand vous êtes heureux et fou de joie, surmonter des obstacles, sourire avec un bébé, aimer et être aimer, faire face avec succès aux difficultés, boire des vins raffinés, etc. Vous voyez ce que je veux dire.
Cela aussi est de votre responsabilité. Toutes et absolument toutes les situations où circonstances peuvent être vues comme des désastres ou comme des opportunités. C’est exactement comme l’observateur dans la physique quantique qui est en fait le décideur de la position finale de la particule. La particule n’est qu’une particule qui est présente partout au même moment tant qu’elle n’est pas observée. C’est l’observateur qui décide de la position de la particule dès qu’il la regarde.
Alors pourquoi ne pas regarder du côté plaisant, au lieu de s’entortiller les boyaux avec des scénarios tristes ? Pour mieux comprendre ce phénomène singulier et brillant, je vous recommande de regarder le film documentaire intitulé : « Que sait-on vraiment de la réalité ?« .
Quoiqu’il en soit, il ne tient qu’à vous de savoir si vous allez faire de la vie un voyage aventureux ou un combat belliqueux. C’est votre décision. Mais comme nous l’avons vu plus haut moi je considère la vie comme un voyage aventureux. Et pour cela, il y a deux étapes indispensables :