Contestations

Les institutions aiment la stagnation.

Quelles qu’elles soient, les institutions détestent la contestation, et toute contestation est réprimée avec sévérité pour dissuader les futures tentatives dans ce sens. C’est le cas dans les états qui ne sont rien d’autre que des institutions, les religions, l’école, les milieux scientifiques (c’est d’ailleurs intéressant de voir que de nombreux scientifiques ne veulent même plus publier dans « The Lancet »), militaires, les prisons, etc.

Mais l’histoire nous apprend, bien que nous refusons de l’admettre (en particulier les institutions), que l’évolution, la progression ou toute amélioration dans n’importe quel domaine est tributaire de la contestation. Jésus Christ contestait les enseignements des pharisiens, Bouddha contestait le mode de vie de ses contemporains, Socrate contestait les enseignements de son époque, Galilée contestait les positions de son époque et liste peut être très longue. Mais ces différentes contestations ont donné le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, pourtant on ne peut pas dire qu’il est parfait. Cet état d’imperfection de notre monde actuel au 21e siècle fait donc qu’il y a toujours de quoi contester pour améliorer ce qu’il est, et ce dans tous les domaines de la vie que vous pouvez imaginer.

Il est donc évident que ceux qui déteste les contestations sont réfractaires aux progrès, et on peut en toute liberté se poser des questions sur leurs réelles motivations. Parfois pour sauvegarder leurs intérêts égoïstes, ils préfèrent que les choses restent telle qu’elles sont. On peut en prendre pour preuve l’histoire des hommes comme celle de Galilée et le Docteur Jacques Benveniste (détruit par d’autres scientifiques et le fameux « The Lancet »).

Parfois c’est la peur de l’inconnu, de ce qui est nouveau ou de ce qui va demander de notre part une modification de mode de vie, qui motivent souvent les protagonistes de la stagnation, comme le montre les cas de Jésus-Christ et Mandela. Ou bien encore un subtil mélange de peur de la nouveauté et de sauvegarde des intérêts égoïstes comme dans le cas de Socrate. La contestation fait partie de notre mode d’évolution en tant qu’humain, pour toutes les améliorations de la qualité de notre vie sur la terre. Le refuser revient à renier notre nature même qui tend toujours et toujours vers l’amélioration du présent.

Les amoureux de la stagnation, utilisent donc des outils divers depuis des décennies pour réprimer toute tentative d’amélioration. Ils ont comme outils le bûcher, l’accusation d’hérésie ou d’apostasie, la propagande malveillante sur les tentatives de contestation, et depuis la nuit des temps ils ne sont pourtant pas parvenu à tuer la contestation. Schopenhauer l’a bien résumé en disant que la vérité passe par 3 étapes : d’abord moquée (vilipender), ensuite attaquée (bûcher, crucifixion, guerres, assassinat, etc.), puis admise comme évidente.

Toute l’histoire des hommes est donc jalonnée de contestations, de dissidences et de plaintes. Les contestataires eux s’attendent à la moquerie, la violence et enfin la reconnaissance. Seulement, leurs bourreaux qui se cachent généralement derrière les institutions (politique, religieuse, scientifique, scolaires, carcérale, etc.) et les utilisent pour sauvegarder des idéologies boiteuses et en décadence, n’ont jamais appris de l’histoire et ils finissent toujours dans sa poubelle, tandis que leurs proies finissent dans la gloire.

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