Nos croyances ont une telle emprise sur nous que nous finissons par nous identifier à elles, à nous enchaîner à elles, à devenir leur esclave. Pour quelles raisons cela nous arrive-t-il et comment s’en défaire ?
Raison 1
Il nous arrive de modifier spontanément nos opinions sans effort et sans émotion. Mais si l’on vient nous affirmer que nous sommes dans l’erreur, nous nous révoltons contre cette accusation et prenons instantanément une attitude défensive. C’est avec légèreté que nous formons nos convictions, mais il suffit qu’on nous menace de nous les arracher pour que nous nous prenions pour elles d’une passion farouche.
Évidemment, ce ne sont pas tant nos idées que notre amour-propre que nous craignions de voir en danger…
L’adjectif possessif «mon», «ma» est pour chacun le plus important de tous les mots, et tenir compte de cela est le commencement de la sagesse. Il possède la même force, qu’il s’agisse de «mon» diner, «mon» chien, «ma» maison, ou de «mon» père, «mon» pays, «mon» Dieu. Nous nous insurgeons non seulement quand on nous dit que notre montre est laide, que notre voiture est inconfortable, mais aussi quand on insinue que notre conception des canaux de Mars, de la valeur médicinale du salicylate ou de la civilisation des Pharaons est erronée…
Il nous plaît de continuer à vivre dans nos croyances. Si nous les voyons menacées, nous éprouvons une révolte qui nous pousse à chercher tous les arguments possibles pour les sauver. En somme, notre soi-disant raisonnement consiste à imaginer des excuses pour conserver les vieilles théories qui nous sont chères.
Extrait du livre « The mind in the making » du professeur James Harvey Robinson.
Raison 2
Maintenant, considérez ces concepts :
Si vous dites que vous croyez en quelque chose, vous avez en fait très peu d’éléments sur quoi fonder votre croyance. Vous dites que vous avez seulement la «foi». Si vous aviez fait beaucoup de recherches pour appuyer votre «croyance», ce ne serait pas une croyance, ce serait un fait : quelque chose que vous dites que vous « savez ». Vous dites croire en quelque chose parce que vous ne disposez pas d’assez de faits démontrant l’incontestabilité.
Si vous êtes un homme, vous ne dites pas croire que vous êtes un homme. Vous savez que vous êtes un homme. Ceci n’est pas une croyance. C’est un fait. Vous «savez» que vous êtes un homme. Vous avez la certitude de ce fait.
Les croyances sont toujours basées sur très peu de faits. Vous avez toujours un degré de doute sur la croyance. Vous défendez vos croyances. Vous attaquez les autres qui ne partagent pas la même croyance. Vous avez une profonde peur intérieure que votre croyance soit fausse, et que vous vous soyez « trompé ». Vous essayez de « prouver » que votre croyance est vraie. Vous essayez de prouver que votre décision de croire «est» la bonne décision, plutôt que prouver que la croyance elle même soit vraie. Votre réel besoin est d’avoir « raison ».
Les croyances viennent de l’égo. […] L’égo vient du concept de la séparation. Afin d’avoir une croyance, vous DEVEZ avoir une position fixe dans l’espace et dans le temps. Vous devez avoir un sens de la dualité et de la séparation. Ainsi la SURVIE est la force motrice. Ainsi, vous avez besoin de convaincre et de persuader les autres de votre croyance, et vous vous sentez menacé quand quelqu’un n’est pas d’accord avec votre croyance. C’est un instinct de survie. Vous êtes préoccupé par la façon dont d’autres voient /perçoivent/pensent à vous. Vous jugez, critiquez, et condamner les autres. Vous trouvez des fautes. Vous voyez là où d’autres ont «tort» et voyez où vous avez «raison». Vous voyez que vous avez «raison» à propos de tout. Vous avez un besoin constant de validation.
Vous avez BESOIN de vous sentir justifié, exonéré, et/ou rachetés si quelqu’un est en désaccord avec vous. Vous avez une profonde sensation intérieure de peur. Vous DOUTEZ (une croyance est en fait une NON-CROYANCE!). Les croyances se manifestent soit dans l’arrogance ou dans de fortes caractéristiques introverties. Plus la «croyance» est forte, plus tous ces attributs le sont. Plus vous avez de croyances, plus ces attributs deviennent intenses et flagrant. Ceci semble être un paradoxe, assurément.
Extrait du Cours « La Science de la Maîtrise de Soi » de Kevin Trudeau
Raison 3
Vos puissantes convictions ont été jadis d’inoffensives pensées.
Toutes les pensées déjà élisent existent toujours, et chaque fois que vous focalisez votre attention sur une pensée, vous activez la vibration correspondant à cette pensée en vous. Quel que soit l’objet de votre attention en ce moment, il s’agit inévitablement d’une pensée activée. Toutefois, dès que vous dirigez votre attention ailleurs, cette pensée redevient inactive. Le seul moyen de désactiver consciemment une pensée est d’en activer une autre. Autrement dit, la seule manière de retirer délibérément votre attention d’une pensée est de porter votre attention vers une autre.
Quand vous accordez votre attention à quelque chose, la vibration émise n’est pas très forte au début, mais si vous continuez d’y penser ou d’en parler, cette vibration de ient plus forte. Par conséquent, en concentrant suffisamment d’attention sur n’importe quel sujet, il peut devenir votre pensée dominante. En accordant de plus en plus d’attention à une quelconque pensée, et en vous concentrant sur celle-ci pour pratiquer et émettre la vibration, cette pensée devient une part plus importante de votre vibration, et vous pourriez alors qualifier cette pensée de croyance.
Extrait du livre « Demandez et vous recevrez » de Esther et Jerry Hicks.
Voilà 3 des multiples raisons qui nous enracinent dans nos croyances. Mais alors, comment s’en défaire ?
Solution
Résister de l’enculturation et aux traditions qui vous sont préjudiciables Le progrès — le progrès individuel et le progrès universel —repose sur les hommes de déraison et non sur ceux qui s’adaptent à la société dans laquelle ils vivent et acceptent tout. Le progrès repose sur les novateurs qui disent non aux conventions et sont les architectes de leur univers personnel.
Si l’on opte pour l’action plutôt que pour la passivité, il faut apprendre à résister à l’enculturation et aux multiples pressions du conformisme. Si l’on veut accéder à la plénitude, résister à l’enculturation est presque un postulat. D’aucuns vous considéreront comme un réfractaire : c’est le prix qu’il faut payer si l’on veut penser par soi-même. On dira peut-être que vous êtes différent, on vous qualifiera d’égoïste ou de rebelle, beaucoup de gens « normaux » vous désapprouveront et vous pourrez parfois être frappé d’ostracisme. Vos contemporains verront d’un mauvais œil votre refus des normes qu’ils ont adoptées pour eux-mêmes. On vous ressassera la vieille antienne : « Si chacun n’obéissait qu’aux règles de son choix, où irait la société ? » La réponse est bien simple : personne ne le ferait ! La nécessité de s’appuyer sur des béquilles et de se soumettre aux impératifs interdit à la majorité des gens d’adopter pareille attitude.
Il ne s’agit nullement ici de prôner l’anarchie. Personne ne veut détruire la société, mais beaucoup d’entre nous aimeraient que l’individu vivant en société dispose de plus de liberté, qu’il soit affranchi des « il faut » absurdes, des « on doit » stupides.
Les lois et les règles intelligentes ne sont pas applicables en toutes circonstances. Ce que nous réclamons, c’est le droit de choisir, c’est-à-dire de refuser cette mentalité servile qui nous pousse à nous plier éternellement aux impératifs [croyances]. Rien ne vous oblige à être toujours celui ou celle que votre culture attend que vous soyez. Sinon, vous êtes grégaire, vous êtes un mouton qui suit le troupeau.
Pour s’assumer dans la vie, il faut faire preuve de souplesse intellectuelle, il faut se demander souvent si telle règle est valable compte tenu des circonstances du moment. Certes, il est fréquemment plus facile d’être un suiviste, d’agir aveuglément comme on vous le dit ; mais une fois que l’on s’est rendu compte que les lois sont faites pour vous servir et non l’inverse, on peut commencer à changer de comportement.
Extrait du livre « Vos zones erronées » du Dr Wayne W. Dyer.
Conclusion
Nous avons le pouvoir, la liberté et la responsabilité individuelle de nous enchaîner à nos croyances, et nous avons aussi le pouvoir, la liberté et la responsabilité individuelle de briser leurs chaînes lorsque celles-ci sont une entrave à notre évolution spirituelle.
C’est à nous de choisir.
Vous pouvez aussi choisir d’agir dès aujourd’hui, en prenant notre logiciel de reprogrammation, d’aller plus vite et déraciner toutes ces conventions qui entravent votre liberté.